KikouBlog de Jihem - polémique
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Dans la catégorie polémique

Madame Bachelot rase gratis II

Par Jihem - 24-06-2010 21:43:31 - Aucun commentaire

J'allais revenir sur la prétendue gratuité pour le contribuable des avantages en natures de nos bleus préférés, considérant que mes précédents propos (cf. Madame Bachelot rase gratis) étaient légèrement remis en cause pour cause de retour prématuré, considérant que les recettes publicitaires ne seraient plus à hauteur des "investissements" , considérant qu'en conséquence les consommateurs-contribuables consommeraient moins et que les consommateurs-travailleurs auraient donc moins à produire. J'aurais dit tout cela et plus encore, mais j'ai pas trop le coeur à ça (celui là est ailleurs...). Et puis j'ai appris que notre sarkho-bonnaparte premier s'occupait de tout, qu'il avait ordonné de faire les poches des gredins à la sortie de l'avion.

J'ai surtout appris que pendant que la rue lui parlait de ses inquiétudes, une rue pleine de citoyens contribuables inquiets, sarkho Ier jouait à Dame Irma avec la main de Monsieur Henri pour y lire l'avenir de l'équipe de publicitaires-footballeurs de France. 

Concernant la crise et ses conséquences, Concernant les conséquences de vos mesures Monseigneur Sarkho, Qu'avez-vous lu dans le creux de la divine main ?

 

 

Mme Bachelot rase gratis

Par Jihem - 12-06-2010 18:26:08 - 9 commentaires

Dernièrement répondant à Madame Yade sur l'indecence supposée des chambres à 600 euros la nuit dans une desquelles elle envisage de se rendre, Madame Bachelot rassurait la contribuable en ces termes : "Ca ne coûte pas un sou au contribuable". Ah ouais ?!

Certes, la Fédération Française de football est très peu financée par le contribuable. Par contre, lorsque vous vous y rendrez accompagnée de votre escorte, c'est bien le contribuable qui paira. Ne me dites pas que vous serez sponsoriée pour l'occasion ? Quoique, les fabricants de vaccins... Enfin passons.

Revenons à notre argent. Cet argent d'où vient-il, Madame Bachelot ? du ciel ? Ce n'est pas la main magique de Monsieur Henri qui produit les richesses que je sache ? Alors de où ? Vous me direz, cette main magique, divine même diront certains, vaut de l'or. Les dépenses engagées pour cette équipe de France permettront de faire de la pu-bli-ci-té, un autre truc gratuit pour le contribuable, mais qui encore ne produit pas la richesse. Par contre, la publicité fait vendre. Elle fait vendre tout et n'importe quoi au contribuable : du coca, des téléphones, des bagnoles, des produits bancaires, des médias... Là encore, le contribuable-consommateur sera redevable de la TVA mais passons une nouvelle fois. Et qui dit vendre, dit fabriquer. Nous y arrivons.  Par sa main divine, Monsieur Henri permettra au contribuable-salarié de travailler et donc de produire de la richesse. Par sa seule main, Monsieur Henri va relancer l'économie du pays et faire oublier un temps au contribuable-consommateur-electeur qu'il devra travailler plus longtemps avant de connaître le montant de sa retraite qui elle n'aura pas été dopé par la main alerte de Monsieur Henri. Produire de la richesse et en bénéficier sont deux choses bien distinctes. Monsieur Henri ne sait pas ce qu'il vend, mais il vend...

En rappelant, Mme Bachelot, que le contribuale ne paiera rien ou presque, vous rappelez aussi que cette fabuleuse équipe que les contribuables doivent soutenir sans faille sur TF1 est avant toute chose une immense organisation publicitaire permettant de produire du temps de cerveau disponible, permettant de faire consommer le futile voir le néphaste (Ah Gudule, vient avec moi et je te donnerai...), de mettre un écran de fumée sur votre politique, de créer peut-être des emplois certes (au fait le contribuable...), mais aussi (surtout ?) d'engendrer des profits (là j'avoue qu'avec le bouclier, le contribuable...).

Pour résumer, Madame Bachelot, le contribuable-citoyen mérite mieux que vos propos.

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Sports & classes

Par Jihem - 11-06-2010 15:18:25 - 4 commentaires

Réjouie de l'attribution à la France de l'organisation de l'euro 2016 pour laquelle elle voulait "défendre l'idée d'un football familial" et " faire passer un message de simplicité et de convivialité", Roseline Bachelot s'emballait : "Dans un stade c’est un moment de communion, il n’y a plus de classes sociales". C'était le 29 mai dernier.

Une semaine passe. A propos de la décence demandée par sa sous ministre concernant les chambres à 600 euros (à deux pas des townchips) la nuit petit déjeuner compris, Madame Bachelot considérait que l'heure n'était plus à la polémique.

Une ministre peut se permettre d'afficher de telles contradictions sans provoquer d'importantes réactions.

Que trouve donc Madame Bachelot de si génial dans la disparition des classes sociales ?

Si l'abolition des classes est quelque chose de si beau dans un stade, pourquoi ne le serait-ce sur et hors du stade ? Pourquoi ne pas en faire un combat politique quand on est payée par le peuple pour faire de la politique ?

Est-ce que Madame Bachelot entend faire passer un message de simplicité lorsqu'elle se rendra dans sa chambre à 600 euros la nuit ?

Pour revenir à la course à pied j'ai déjà lu sur le forum cette jolie histoire de disparition des classes dès qu'on porte le même short et que l'on agite les jambes entre un point de départ et un point d'arrivée. Courir en extérieur, c'est prendre le risque de s'affronter au monde, et constater par exemple, que le bord des routes n'est pas parsemé que de jolies fleurs et de belles demeures bourgeoises*

* mes excuses au lecteur pour la  stupidité de ce dernier propos...

 

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Parlons sport, les équipes de France

Par Jihem - 09-06-2010 16:27:05 - 2 commentaires

Le 24 juin, ensemble pour défendre la Très Grande Equipe de France

Pendant que la TGEFL* va avoir les yeux rivés sur sa PEFF* (enfin c'est ce qu'espère le "G"OF*), qui elle a déjà résolu ses problèmes de retraite, l'EM du "G"OF, qui elle non plus n'a pas de soucis à se faire pour sa retraite, va s'attacher à écourter la retraite de sa TGEFL, sans toutefois lui garantir un travail digne et dignement rémunéré. On appelle cela « préparer l’avenir ».

* TGEFL : Très Grande Equipe de France des Laborieux : plus connue sous le nom de "Peuple", grande par sa taille (plusieurs dizaine de millions) et parfois par ses actes, mais jamais unanimes. Ensemble cosmopolite produisant la richesse nationale. Probablement ceux et celles contre qui le bousclier fiscal est censé protéger ceux et celles qui receptionnent la richesse nationale.

* PEFF : Petite Equipe de France de Foot : Petite par sa taille (ils sont 23 dont 11), no comment sur les actes, parfois unanimes.

*"G"OF : "Grand" Organisateur de France, no comment sur la taille et les actes, toujours unanimes. Amateur d'humour (Bigard) et de bon mots (on lui doit le très fameux « casse-toi pauv’con »), de chanson Française (Mireille Mathieu), et défenseur du cinéma français jusqu’en Corse (Clavier). Se fige sur son bouclier fiscal tel un fier Abraracourcix.

*EM du "G"OF : Equipe des Ministres du "G"OF* : Petite par sa taille (une trentaine ?). Généralement unanimes, soutiennent l'euro, soutiennent le bouclier fiscal et l'hôtellerie sud africaine. Assurent un trafic de membres de la TGEFL en aménageant des charters pour une sombre histoire de papiers (on appelle cette sous-équipe les « sans-papiers » pour les distinguer des « avec-papiers ». Un-e sans papier est nécessairement membre de la TGEFL, un-e « avec-papier » peut être membre de toutes les équipes de France voire même « G »OF, enfin ça dépend de la couleur du papier. C’est très compliqué). On appelle ce dernier acte « se faire besser » du nom d’un ministre déloyal envers Royal et planificateur en chef des charters, homonyme du réalisateur de « Leon » dont l’acteur principal est lui-même ami du G"OF* et, bien qu’héros, bien planqué derrière le bouclier.

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Les clients - 1ere partie

Par Jihem - 25-09-2008 09:10:41 - 5 commentaires

Vertige 

Fin de week-end. Impression de plus en plus présente que le monde va trop vite pour moi. Pas eu le temps d’appeler l’ami. Encore cette fois. Pas ce sentiment d’être assez disponible pour les miens. Pas eu le temps d’être un citoyen.

 

Retour au travail. Un mot d’ordre : satisfaction du client ! Que veut dire ce leitmotiv, devise accroché au blason de chaque entreprise, de chaque entreprise moderne. Modernité !

 

Qui est donc ce client, cet autre, ce il ou ce on ? Satisfaire l’autre, que cela veut-il bien dire ? Cela signifie-t-il l’écouter ? Echanger avec lui ? Avant l’apparition de ce slogan, de ce concept, était-il plus difficile d’écouter cet autre ? Ne pouvait-on lui accorder pas ce temps nécessaire à sa compréhension ? Pour moi, satisfaire l’autre RIME en tout cas avec le temps qu’on lui ACCORDE, avec l’oreille qu’on lui PRETE.

 

Pour me faire progresser, ils ont créé des NAP, des Notes d’Amélioration et de Progrès. Elles permettent à l’autre, mon autre,  mon client, d’exprimer ce qu’il me faut améliorer. Mon autre a ainsi la possibilité de m’évaluer, où du moins d’évaluer le service que je lui rends au travers de critères objectifs et aisément organisables. Ma prestation. Pour être honnête, je dois préciser qu’on m’a accordé le droit d’agir en tant que client. En cherchant bien, je suis certainement le client d’un autre et je peux, j’ai le devoir d’évaluer les services qu’il me rend, que je suis en droit d’obtenir de lui. Je peux consommer un peu de l’autre comme l’autre peut un peu me consommer.

 

Les gens, les ILS qui ont élaboré cela me donnent l’impression de maîtriser leur sujet (leurs sujets ?). Ils semblent avancer armés de certitudes. Moi, plus je vieillis, plus j’avance dans l’âge, et plus je doute. La sagesse est-elle faite de doutes ou de certitudes ? Ils évaluent, ils m’évaluent. Ils suivent la productivité, maîtrisent les coûts. Ils savent quand un « on », un autre est ou n’est pas, ou plus, un bon producteur de VALEURS. Ils le lui disent, le lui signifient. Quelquefois, ils le flattent. Ils le sanctionnent aussi parfois. La sanction est une issue de secours, un outil pour ceux qui nous gèrent (leurs ressources), qui permet de garder la cohésion de l’entreprise, de MAINTENIR LE CAP. Ils sont dans la vraie vie. Ils en ont compris ses implications et ses exigences.

 

J’essaie de comprendre. Des fois, souvent, il m’arrive de rêver. Je crois que j’en ai besoin. J’ai toujours beaucoup aimé rêver. Etre un visiteur, un regard de cette vraie vie. Mais c’est inutile pour l’entreprise. Ca ne correspond pas au besoin de mon client. On me dit parfois que je suis idéaliste, que c’est respectable. Mais que ça ne produit pas de VALEURS. J’essaie de faire part de mon expérience de la vie au gré de ce qu’elle m’apprend ou me désapprend. Au gré de mes oublis et de mes réveils.

 

Aujourd’hui, ON me dit qu’il faut saisir les opportunités commerciales, qu’il faut savoir saisir des opportunités professionnelles. Qu’est ce que cela signifie pour moi, cette nécessité d’être opportuniste pour pouvoir SE REALISER ? Saisir ma chance, avant que LES AUTRES ne s’en emparent ? Est-ce un jeu lorsqu’on me parle de compétition ? Un jeu où il est préférable de ne pas perdre, ou la donne n’est jamais équitable. Un jeu qui ressemble à une guerre !

 

On me dit qu’il faut être efficace. Ca ne suffit pas. Alors on m’invente des mots. Ou plutôt on les répète. Il me faut être pro-actif. Comme une lessive qui lave plus blanc que blanc. Savoir devancer l’attente du client avant même de l’avoir écouté.

 

La tête me tourne, j’aimerais comprendre.

 

L’efficacité (l’efficacité à quoi faire, pour quoi faire ?) dépend du travail de la collectivité, de la façon de s’organiser ensemble. Là aussi, nouveau mot : Il faut être transversal !?! Pourquoi ce mot, emprunté ailleurs, et dont l’écho résonne d’une entreprise à l’AUTRE ? Ce mot qui semble si éloigné d’une idée de convivialité. Un mot ordinairement accroché aux CHOSES. Certainement qu’il s’agit là de faire « fonctionner » ensemble des clients mutuels, de les interconnecter.. D’utiliser au mieux la ressource humaine, de développer les synergies. Encore l’echo !

 

Pour savoir si je suis un élément suffisamment fiable, assez efficace, on m’évalue. L’avis des clients est certainement pris en compte, mais ce ne sont plus eux mes évaluateurs. C’est un autre ON. Moi j’ai la chance que ce soit un IL. Pour l’instant. L’évaluation consiste à être « apprécié » selon son mérite, par des gens qui ne connaissent que peu de choses de vous de vos difficultés de vos contraintes, de VOTRE HISTOIRE. Ces gens savent évaluer votre VALEUR professionnelle. La valeur prise en compte est la VALEUR TRAVAIL. Le travail, une valeur.

 

J’ai passé l’age de l’adolescence sans doute depuis longtemps. On m’a appris la DEMOCRATIE, les grands principes, la liberté… En démocratie, je suis adulte et libre, libre de m’exprimer et de décider avec les autres citoyens. Un peu. Pourtant, dans ce « microcosme » qu’est le monde du travail, on m’explique que pour que le système fonctionne, il faut que les gens qui savent prennent les grandes décisions, définissent les orientations. Parce qu’ON sait qu’un système où la collectivité décide ne fonctionne pas, que les commandes doivent être tenues par les gens qui savent, et qui veulent. Citoyen adulte. Salarié adolescent. Bizarrerie… J’ai remarqué que souvent, les ONs s’attachent au comment y aller, parfois où aller. Rarement au pourquoi. Sans doute parce qu’ils estiment que le pourquoi est le rôle, la fonction d’autres ons. Bien séparer les tâches. Pour nous, il s’agit de faire fonctionner le système à tout pris sans savoir pourquoi. Comme un cœur qui bât.

 

La tête me tourne, il est temps de réagir.

 

Il faut être moderne, vivre avec son temps. Le temps de qui ? Le temps des AUTRES ? Y-t-il un temps commun pour tous ? Moi, j’aime et j’ai besoin de prendre mon temps … Le mien, mon rythme. Je ne suis pas certain qu’on puisse vivre avec son temps quand on aime à s’attarder à le perdre. Trop consommateur.

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