KikouBlog de Jihem - Septembre 2012
Jihem

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

Sa fiche

Archives Septembre 2012

Les bonheurs

Par Jihem - 02-09-2012 01:08:07 - Aucun commentaire

Bon tout d'abord faudrait arrêter avec le bonheur. C'est vrai ça, le bonheur, le bonheur. Parler du bonheur sans savoir ce que c'est. 

Déjà, moi je parlerais plutôt des bonheurs. Et encore je parle du bonheur, du grand, du vrai. Pas des petits bonheurs qu'on a par ci, par là. Encore que même ceux là je les prendrais bien en pension en ce moment. Mais j'ai beau avoir laisser ma fenêtre ouverte. Ils rentrent pas. Le froid oui. Le froid n'a rien à voir avec le bonheur.

Je reprends. Les bonheurs donc, les gros bonheurs. Ben quand même, le bonheur d'avoir des enfants, de les voir grandir, de les voir s'émanciper, c'est pas pareil que le bonheur quand on est amoureux. Le second rend fou et il est toujours incertain. Il fini souvent mal, en gé-né-ral. Le premier est plus fiable on va dire. Oublions le premier. J'ai connu mais j'ai pas envie d'en parler. J'ai droit non. De toute facçon je fais ce que je veux.

Attention, maintenant, on attaque du lourd. Déjà rappelons, que les bonheurs peuvent se croiser, se mélanger, s'additionner. Tu peux être heureux avec tes enfants et triste avec ta ou ton chéri-e. Tu peux être heureux + heureux. Tu peux être heureux * heureux. Il n'y a pas de règles. Tous les coups sont permis en matière de bonheur. Je vous avais dit que c'était du lourd.

Revenons au second. Le bonheur amoureux. Et là encore on devrait dire les bonheurs. Ils ne se cumulent pas trop ceux là. Il y a le bonheur qu'on vit. Ou qu'on croit qu'on vit. Ben oui on peut croire qu'on est heureux alors qu'on a mal. On fait ce qu'on veut après tout. Rigolez pas, j'ai connu, c'est pas mal. On morffle bien. Celui qu'on vit est quand même mieux. Souvent ça ne dure pas, certains ne le connaîtrons jamais et c'est pas pluis mal comme ça. Ce que je peux te dire c'est que le grand bonheur qu'on vit c'est ... Pfff.... enfin tu vois. Il court vite le bougre. Un jour que jétais arrivé en retard, j'ai couru et je l'ai rattrapé. Le bonheur, je cours plus vite que lui ! T'as intérêt à me croire ! Le problème c'est que des fois il file en douce, et là tu as beau courir, tu sais que tu le rattraperas pas. Et là c'est con. Tout ça je connais.

Il y a le bonheur qu'on imagine, qu'en général on ne réalise pas. Il y en a un autre qui est marrant. Le bonheur rétrospectif. Quand on ne l'a jamais connu ou de loin, mais qu'on se fait croire que c'était bien histoire de le regretter. On appelle ça la double peine. 

C'est quand même drôle toutes ces histoires de bonheur, non ? Vous en connaissez suremment certaines. Peut-être toutes. D'autres aussi. 

Aujourd'hui le bonheur est loin, mais je pense toujours à lui. Peut-être qu'il reviendra. Je suis sur liste d'attente. Très loin. 

L'enfer, c'est maintenant

Par Jihem - 01-09-2012 18:58:00 - Aucun commentaire

La porte s'est refermée. il y a quelques heures maintenant. J'étais déjà venu ici, il y a quelque temps. J'y étais même entré. J'avais pris le grand tobbogan. C'était il y a 12 ans. Tu sais le tobogan, celui qui t'emporte frénétiquement. C'était terrible. Je vois qu'ils l'ont fermé maintenant. Et j'en suis revenu, je ne me souviens plus comment. C'est impossible normalement. Et puis je suis repassé de temps en temps. Je m'en suis approché, sans plus jamais rentré. Jusqu'à la semaine dernière. 

Le sas est très grand. Il faut attendre longtemps et ici c'est déjà l'enfer. Jusqu'à ce que la porte ne claque. Tout est calme maintenant. J'avance doucement. Il ne fait ni chaud ni froid. Mais il n'y a plus rien devant. Ou plutôt si. Il y a toutes ses peurs que l'on connait depuis longtemps. Ces certitudes que l'on chasse, que l'on enfouit, qui nous angoissent. Et il n'y a qu'elles et elles sont là, et elles sont tout. et on ne peut les fuire. Elles agressent elles rongent, inlassables. Elles ont gagné. Et puis il y a la solitude. Malgré les amis impuissants. Et puis il y a les bons souvenirs, comme pour rappeler que maintenant c'est différent.

La porte s'est refermée. je ne partirai pas. La porte s'est refermée. l'enfer me tend les bras.  

Haut de page - Aide - Qui sommes nous ? - 0.23 - 255469 visites