KikouBlog de Jihem - vagabondages
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Dans la catégorie vagabondages

Ma couleur

Par Jihem - 13-12-2016 22:11:40 - 2 commentaires

cadeau d'au revoir à mes collègues préféré-es

 

 

Ma couleur

 

Ma couleur est le rouge,

 

Quand sur le pavé battent,

Nos âmes solidaires,

Les cœurs des camarades,

Criant colère,

Chantant justice et liberté

.

Ma couleur est le rouge,

De cette flamme d’espoir,

Jalousement gardée,

S’animant aux mots de lutte,

De Résistance,

Et de Fraternité.

 

Ma couleur est le rouge,

De nos sangs mêlés,

De nos poings levés,

De nos peurs contenues,

De notre dignité.

 

Je vis.

 

Ma couleur est le noir,

Quand nos yeux se ferment et,

Suspendus à nos doigts,

Nos désirs mutuels,

En douces pressions,

Une fine baguette flotte et ondule,

Comme portée par les flots,

Comme soulevée par le vent.

Elle s’élève et danse,

En nos rythmes troublant,

Comme une flamme, vacillant

Rouge, rouge sang.

 

Ma couleur est le noir,

Quand cheminant dans la nuit,

Je me perds en mirages,

Les yeux à la recherche des crêtes,

L’haleine fumante,

Le rythme des bâtons lents,

Les caresses du vent,

Les pensées arrêtées.

 

Ma couleur est le noir,

Quand mes paupières lourdes tombent,

Enivré par les parfums d’huiles et d’encens,

De feuilles mortes et humides,

Et de terres fertiles.

Et cette flamme rouge, rouge sang.

 

Ma couleur est le noir,

Quand je veux partir loin,

En rêves éveillés,

Décider de l’instant,

Oser,

En tout intimité,

Au plus profond de soie.

 

Ma couleur est le rouge,

Quand ses doigts effleurent ma peau,

Nos regards l’un dans l’autre,

Une baguette ondule,

Suspendue à nos yeux,

Et nos désirs mutuels.

 

Enivré de douceur et de tant de beauté,

De rêves colorés,

Je ferme les yeux,

Il est tard.

 

Ma couleur est le noir.

 

 

 

 

Jean-Michel, pour vous, pour toi, mardi 13 décembre 2016

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A la rencontre de Rose

Par Jihem - 07-10-2009 15:07:39 - 4 commentaires

Les 30 jours de Rose

Je courrai sur les quais. Devant les péniches amarrées sous le jardin des Tuileries, le bouquet de fleurs posé sur l'une d'elle me fit réaliser pourquoi je l'avais nommée ainsi : Rose. C'est surprenant ce que notre inconscient peut faire pour nous. Ce prénom m'était d'abord apparu sans comprendre pourquoi. je ne crois pas avoir jamais connu de femme s'appelant ainsi. C'est donc la veille au même endroit, précisément, que j'avais rencontré Rose pour la première fois. Une étrange rencontre puisqu'avant cet instant, Rose n'existait pas. Sans doute pas. Elle naissait devant moi de mes pensées soudaines, fruit de mon inconscient. Elle naissait et n'avait ni histoire, ni passé. Et un improbable avenir intimement lié à la paresse ou l'euphorie de l'auteur. Un destin lié à ses humeurs aussi. Je ne saurais dire à ce moment précis à quoi ressemble Rose. C'est vous qui m'aiderez peut-être à la faire exister, à se réaliser. A votre insu sans doute, en m'offrant vos remarques, j'utiliserai vos personnes et les mènerai où bon me semble, revenant vers vous pour quelque rendez-vous. Rose n'a pas d'histoire, mais elle a un point de départ. Les quais de la Seine, quelque part entre les péniches amarrées et le jardin des Tuileries...

Le dernier métro était passé. Rose rentrait seule, avait traversé les 2 porches du Louvre avant de descendre le long de la Seine. Elle n'était ni gaie ni triste. Juste troublée. Elle regardait les péniches fleuries en songeant au projet dont ils avaient parlé la soirée durant dans ce petit restaurant italien tout près de l'Eglise Saint-Eustache. Ils, c'était ses trois collègues et amis, Céline, Manu et Barbara. Le projet, c'était celui de Matt, un ami proche de Céline et qui l'avait accompagnée pour l'occasion. Matt était Libraire de métier, amoureux de théâtre et de poésie. Il avait été longtemps enseignant, et il avait à cœur de susciter les passions de faire découvrir la littérature, d'encourager la création. Il désirait rassembler autour de lui des personnes qu'il prenait le temps de choisir et de solliciter, lors de diners qui se prolongeaient parfois tard dans la nuit. Des personnes sans talent évident, sans bagage artistique, sans vocation créatrice. A priori. Des personnes animées simplement d'une envie vague, laissant apparaître une personnalité qu'il jugeait originale, une sensibilité qu'il trouvait évidente. Il proposait d'offrir à ces quelques personnes qu'il tentait de réunir, la possibilité d'écrire. Un roman, une nouvelle, un recueil. 30 jours durant, ce groupe devait se réunir pour parler de ses écrits, pour raconter son quotidien, les rencontres respectives, anodines ou pas. Chacun ayant pour but de se nourrir de ces échanges, de ces discutions, de s'approprier le quotidien de l'autre pour animer ses propres personnages. Et créer. 

A la rencontre de Rose 

A peine l’existence de Rose évoquée, je sens qu’il est temps de m’arrêter, de me poser. Je n’ai pas oublié Rose ces dernières heures. J’ai même imaginé des scénarios qui la faisaient exister davantage. Ou qui lui donnait une place entre l’auteur et sa propre histoire. Rose n’a pas de visage encore, pas de couleur, pas d’odeur. Je ne sais si elle est petite ou grande. Si elle m’est sympathique, si elle est séduisante. Quel est le timbre de sa voix. Si elle m’est reconnaissante de lui donner une existence, quelques instants de vie. Peut-être n’attend-elle rien de moi. Quand au lecteur, je le sens perplexe. Il sent certainement que l’auteur va être un peu barbant s’il poursuit dans ce style narratif mal maîtrisé et très lancinant. Et le lecteur a bien raison. Après tout c’est lui le roi, même si au final, je fais ce que je veux. Oui, dans ce récit, j’ai décidé de faire ce que je voulais. En l’occurrence je choisis de partir à la rencontre de Rose. J’avais bien pensé que nos chemins se croiseraient un jour ou l'autre, mais pas si tôt, et certainement pas si directement. Par quel moyen la rencontrer puisque je ne pourrais la reconnaître ? Dans la cour de l’école quand j’étais gamin et qu’on se racontait des histoires, on commençait souvent par « On dirait que … ». Donc, on dirait que je connaissais le numéro de téléphone de Rose. A cette heure, parions qu’elle est encore chez elle.

« Allo ? Rose ? »

« Allo ? Vous êtes ? »

« Jean-Michel, Jihem, vous me situez ? »

« A vrai dire pas vraiment. On se connait ? »

« Oui, enfin peut-être. Pas vraiment ».

« Ecoutez, je suis fatiguée, allez faire vos plaisanteries ailleurs »

Rose avait raccroché. Me voilà bien. Je ne possède d’elle que le son de sa voix. La voix un peu rauque d’une nuit sans sommeil, laissant toutefois deviner un accent des montagnes quelque part dans la partie est du drôle d’hexagone.  

Comment pénétrer dans l’univers Rose ? Comment faire qu’elle prenne corps ? Qu’elle soit actrice de son histoire, qu’elle s’émancipe et que ma plume la suive ? Rose ne peut exister que par mon propre désir de la faire évoluer.  Je ne peux me permettre de la froisser, de la faire fuir. Les premiers contacts entre l’auteur et son personnage sont forcément délicats j’imagine. Je fis part de mon désarroi à mon collègue de bureau. « Tu as son téléphone me dit-il, rappelle-là, laisse-lui un message sur son répondeur »Evidemment. Mais l’idée de remettre entre les mains de mon personnage la décision d’entrer ou non en contact avec son auteur me semblait saugrenue. Mais après tout, avais-je d’autres choix ? Il a tout de même des idées étranges mon collègue.

Après quelques heures d’hésitation, je décide de composer de nouveau le numéro. Fébrilement. Si elle répond, me dis-je, il en sera fini de Rose. Après 3 sonneries, j’accueille avec soulagement le message enregistré.

« Vous êtes bien chez Rose. Peut-être êtes vous Jihem ? Je l’espère. Je le pressens. Veuillez me pardonner pour tout à l'heure. Je n'ai pas compris qu'il s'agissait de vous. S’il vous plait, ne me laissez pas de message. Je ne saurai qu’en faire. Retrouvons-nous ce soir si vous le voulez dans un restaurant que vous choisirez, à l’heure et au lieu qu’il vous plaira. Je vous en prie, le projet de Matt me séduit. Mais de par votre seule volonté je pourrai y souscrire."

A ce moment, je suis partagé entre un sentiment jouissif de savoir l’existence de Rose se déssiner davantage et l’inquiétude de cette situation absurde. Je n’avais pas prévu d’aller si loin dans l’étrange, dans l’irrationnel. C’est un monde qui me parle peu et que je ne connais guère.

Ainsi j'allais la voir et dans un même instant lui offrir un visage, une expression. Puis livrer au lecteur quelque trait de sa personnalité. Dessiner le lieu de notre rencontre imaginaire ou pas, un peu des 2 sans doute.

Il était 13 heures et je n'avais pas faim. Je décidais d'aller courrir.   

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Les 30 jours de Rose

Par Jihem - 06-10-2009 11:03:58 - 2 commentaires

Les 30 jours de Rose
Je courrai sur les quais. Devant les péniches amarrées sous le jardin des Tuileries, le bouquet de fleurs posé sur l'une d'elle me fit réaliser pourquoi je l'avais nommée ainsi : Rose. C'est surprenant ce que notre inconscient peut faire pour nous. Ce prénom m'était d'abord apparu sans comprendre pourquoi. je ne crois pas avoir jamais connu de femme s'appelant ainsi. C'est donc la veille au même endroit, précisément, que j'avais rencontré Rose pour la première fois. Une étrange rencontre puisqu'avant cet instant, Rose n'existait pas. Sans doute pas. Elle naissait devant moi de mes pensées soudaines, fruit de mon inconscient. Elle naissait et n'avait ni histoire, ni passé. Et un improbable avenir intimement lié à la paresse ou l'euphorie de l'auteur. Un destin lié à ses humeurs aussi. Je ne saurais dire à ce moment précis à quoi ressemble Rose. C'est vous qui m'aiderez peut-être à la faire exister, à se réaliser. A votre insu sans doute, en m'offrant vos remarques, j'utiliserai vos personnes et les mènerai où bon me semble, revenant vers vous pour quelque rendez-vous. Rose n'a pas d'histoire, mais elle a un point de départ. Les quais de la Seine, quelque part entre les péniches amarrées et le jardin des Tuileries...
Le dernier métro était passé. Rose rentrait seule, avait traversé les 2 porches du Louvre avant de descendre le long de la Seine. Elle n'était ni gaie ni triste. Juste troublée. Elle regardait les péniches fleuries en songeant au projet dont ils avaient parlé la soirée durant dans ce petit restaurant italien tout près de l'Eglise Saint-Eustache. Ils, c'était ses trois collègues et amis, Céline, Manu et Barbara. Le projet, c'était celui de Matt, un ami proche de Céline et qui l'avait accompagnée pour ce diner. Matt était Libraire de métier, amoureux de théâtre et de poésie. Il avait été longtemps enseignant, et il avait à cœur de susciter les passions de faire découvrir la littérature, d'encourager la création. Pour l'occasion, Matt désirait rassembler autour de lui des personnes qu'il prenait le temps de choisir et de solliciter, lors de diners qui se prolongeaient parfois tard dans la nuit. Des personnes sans talent évident, sans bagage artistique, sans vocation créatrice. A priori. Des personnes animées simplement d'une envie vague, laissant apparaître une personnalité qu'il jugeait originale, une sensibilité qu'il trouvait évidente. Il proposait d'offrir à ces quelques personnes qu'il tentait de réunir, la possibilité d'écrire. Un roman, une nouvelle, un recueil. 30 jours durant, ce groupe devait se réunir pour parler de ses écrits, pour raconter son quotidien, les rencontres de chacun, anodines ou pas. Chacun ayant pour but de se nourrir de ces échanges, de ces discutions, de s'approprier le quotidien de l'autre pour animer ses propres personnages. Et créer.

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Le temps

Par Jihem - 11-06-2009 00:00:55 - 1 commentaire

A trop laisser passer le temps,

C'est lui qui décide pour vous,

Et pourtant Le Temps,

A été bien patient,

Vous vous êtes habitué,

Vous êtes dit,

J'ai le temps.

Sans vous apercevoir,

Que discrêtement,

Le Temps,

Faisait son oeuvre.

Le Temps, ami complice,

ou ennemi, latent ?

Ca dépend,

Question de moment,

Ou de rythme.

Quoique vous fassiez,

Quoi que vous pensiez,

Le temps s'écoule,

Régulièrement.

Un jour vous vous réveillez

Et vous comprenez,

Vous découvrez,

Qu'il ne vous a pas attendu,

Le Temps.

 

 

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Brumes éthyliques

Par Jihem - 04-03-2009 15:02:25 - 3 commentaires

 

 Brumes éthyliques

 

Elle glisse,

Mes mains glissent,

Mes ongles claquent.

Elle fuit,

Elle se dilue,

En un long ramage mordoré.

Elle glisse,

Mais comment font-ils pour s'accrocher ?

Je n'ai que peu de temps pour apprendre.

Comment font-ils pour s'accrocher ?

Mon regard se brouille,

Elle glisse,

Et ce long ramage...

 

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Dissolution

Par Jihem - 09-02-2009 10:02:43 - 13 commentaires

Est-il possible réellement d'effacer ce qui a été créé ?
PS : J'ai oublié de dire merci

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Ephémère

Par Jihem - 16-12-2008 09:36:59 - 1 commentaire

Ephémère

 

Ils sont éphémères,

Mais ils sont si beaux,

Ces moments là,

Cet instant,

Où du frottement des pierres,

Surgit l’étincelle.

Cette fumée sortie,

De mes doigts enduits de souffre,

Cette coccinelle,

Qui se pose ici.

 

L’éphémère est parfois magique,

Féérique.

Il est parfois si beau, si intense,

Qu’on aimerait le retenir,

Mais il ne vous appartient pas,

Et il vous fuira.

L’éphémère est libre,

Il faut l’accepter ainsi,

Et savoir apprendre,

S’imprégner,

De ces moments là,

Que l’on a cherchés parfois,

Et qui vous surprennent pourtant.

 

Cette vague sur le rocher

Ce regard que l’on croise et que l’on n’oublie pas,

Une matière, un carré de soie,

Ou ces mots qui le sont parfois,

Ephémères.

 

Si mon verbe ne vous parle pas,

Alors ne cherchez pas,

Vous ne me comprendrez pas.

Je suis comme ça,

Personnage de l’instant,

Ame navigatrice,

cueilleur d'étoile.

 

Ce matin, ma planète s’est faite silence.

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Histoire de mousse

Par Jihem - 11-12-2008 14:20:09 - 4 commentaires

 

 

Chatelet hier soir. Je m'apprêtais à prendre le RER B, mon nouveau téléphone portable High tech à l'oreille, cet objet vert pomme qui fait rentrer Jihem direct dans le 21e siècle avec 8 années de retard seuleûment, je disais donc que j'allais prendre le RER B et que je descendais les escaliers, lorsqu'un billet s'éclipsa discrêtement de la poche d'un type devant moi. C'est drôlement malin un billet de 5 euros. Discrêtement, je me jetais sur le morceau de papier, et civiquement, je ramassais le ticket de caisse l'accompagnant. Le temps de lever la tête, et pour ceux qui me connaissent ça peut correspondre à une poignée de secondes,  le temps de lever la tête donc et le type avait disparu. J'errai un moment sur le quai, à la recherche du propriétaire, puis je me retrouvais un peu con avec mon billet à la main. J'avais le sentiment désagréable d'avoir voler quelqu'un... peut-être même qu'on m'avait vu. Puis je me suis dis que ça serait pour quelqu'un qui fait la manche, ou mieux, pour le camarade Bachir que vous lecteurs assidus du Jihem blog connaisez un peu. Parce le collègue Bachir, on lui "fête" son départ la semaine prochaine.

Ma curiosité aidant, et le temps de la culpabilité passée, j'eu la curiosité de lire le ticket de caisse. Le type venait d'acheter un pack de bière, de la Leffe, pour 4 euros 75. On lui avait rendu la monnaie sur 10 euros. Le pack aurait été à 5 euros 25, je n'aurais jamais ramassé ce billet.

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Conte pour ceux qui comptent

Par Jihem - 02-12-2008 13:31:28 - 4 commentaires

 

 Conte pour ceux qui comptent

Ne le dérangez pas,

Il cherche,

Elle recalcule,

Ils traquent,

Elles guettent.

Mais où s’est–elle donc cachée,

Cette inlassable et minutieuse farceuse   ?

 

Telle une chatte, 

Elle s’est glissée,

Sur la pointe des pieds,

Doucement,

Sournoisement,

Profitant d’un instant,

D’un éternuement.

Maintenant elle attend,

Que l’édifice se construise,

Patiemment.

Elle attend avec délice,

Et beaucoup de malice,

L’heure du résultat,

Celle du bilan.

 Patatras ! 

Conséquence de cela,

A l’heure juste,

Les trains ne se croiseront pas,

La fuite de robinet se fera torrent,

Le débit ne sera pas crédible,

L’actif et le passif ne se rejoindront pas.

Les bons amis se feront ennemis.

 

Il a respiré un bon coup,

Elle s’est armée de patience,

Ne les dérangez pas,

Elles cogitent,

Il compte,

Elle s'échine,

Ils trépignent,

Mais où s’est–elle donc cachée,

Cette inlassable et minutieuse farceuse   ?

 

La retenue.

 

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Des nouvelles de mon général

Par Jihem - 28-11-2008 10:39:18 - 1 commentaire

 

Vous rappelez-vous de ce billet ?

http://jihem.kikourou.net/billet.php?idbillet=15

Je vous invite à lire celui-ci, trouvé par hasard sur le net. Il s'agit bien de la même personne.

http://zalifalcam.canalblog.com/archives/2006/02/09/1348638.html

Etonnant non ?

 

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